Chantilly Arts et Elegance Richard Mille avait plus d’un atout dans son jeu.
Pour célébrer son centenaire, la célèbre marque italienne au trident s'est jointe à la fête et a été un acteur supplémentaire en présentant avec de nombreux collectionneurs privés de très belle automobile de route et de compétition. Nous offrant l’occasion de revivre 100 ans d’une histoire mouvementée.
Alfieri Maserati (1887-1932) et ses deux frères, Ettore (1894-1990) et Ernesto (1898-1975) ont fondé « l’Officine Alfieri Maserati » à Bologne, en 1914, l’atelier est spécialisé dans la préparation de voitures de course destinée aux pilotes privés. Le premier modèle à pointer le bout de son trident serait la Maserati Tipo 26 (1926), avec laquelle il remporte le titre de champion italien des constructeurs. Alfieri décède en 1932 et Bindo (1883-1980) le deuxième enfant des sept frères Maserati, rejoins l’entreprise. En 1937, la marque est cédée suite à des difficultés financières à l’industriel Adolfo Orsi, les trois frères signent un contrat pour dix ans et les ateliers sont transférés à Modène. En janvier 1947, Ettore, Bindo et Ernesto retrouvent leur liberté et retournent à Bologne où ils fondent « l’Officine Specializzate per la Construzione di Automobili » OSCA. La marque produira des moteurs de compétition et des voitures de sport avant d’être vendue à l’entreprise MV Agusta Motorcycle en 1963.
La firme Maserati passera entre les mains du constructeur français Citroën de 1968 à 1975, puis de De Tomaso, avant de tomber dans le giron de Fiat - Ferrari en 1993.
Les voitures participant aux concours d’Etat, étaient regroupées sur les thèmes : Les Grandes Carrosseries Maserati et Maserati Les voitures de course.

















Lancée en 1954 pour répondre à la nouvelle réglementation des Grands Prix de Formule 1, la monoplace initialement destinée aux pilotes privés reçu à l’avant un six cylindres en ligne de 2500cc atmosphérique développant de 220 à 270 ch. Le pilote argentin Fangio (en contrat chez Mercedes) a signé les premières victoires de la 250 F au Grand Prix de Buenos Aires et de SPA, avant de s’installer dans le baquet une Mercedes. En 1957, Juan Manuel Fangio de retour chez Maserati, s’accapara de son 5e titre de champion du monde de Formule 1 sur une 250 F.








