L'ôde aux « écuries bleues »
Le Conservatoire de la monoplace française n'est pas un musée comme les autres, dans la mesure où il est dans l'antre d'un circuit de formule 1, en l'occurrence celui de Magny-Cours et n'est ouvert qu'à l'occasion de manifestations sportives, comme le GP de F1 Historique, ou sur réservation pour les groupes.
Il permet d'admirer, près d'une cinquantaine de monoplaces pilotées par les plus grands champions et rappelle le riche passé des « écuries bleues » en compétition, au travers d'espaces thématiques mettant en scène l'évolution des constructeurs : Formules de Promotion, Martini, Matra, Renault, constructeurs Indépendants et enfin l'épopée Ligier et Prost. Toutefois, le Conservatoire ne se limite pas seulement aux véhicules, il présente aussi le « couloir du temps », une frise chronologique énumérant les plus grands événements du XXe siècle, des portraits de nombreux et illustres pilotes, la passion de Jean Bernigaud et de son épouse, Jacqueline qui ont créé en 1961 le circuit nivernais...
Cet éditorial du 11/08/17, a été mis à jour le 21/10/18
Le site de l'organisateur : http://www.circuitmagnycours.com
![Conservatoire De La Monoplace Française, Chassis Multitubulaire Martini MW2](/2017/musee-magny-cours/chassis-multitubulaire-martini-mw2.jpg)
Plusieurs châssis sont présentés sous des vitrines de façon didactique afin de mesurer l’évolution entre le tubulaire, multitubulaire, les monocoques en alu ou en matériaux composites à effet de sol, notamment dans le domaine de la sécurité.
![Conservatoire De La Monoplace Française, F1 DB de 1954](/2017/musee-magny-cours/f1-db-de-1954.jpg)
Cette même année, la Formule 1 évolue et autorise deux type de motorisation, 2,5 l sans compresseur et 750cc avec..
Charles Deutsch et René Bonnet prennent le pari d'engager le 11 avril 1955 au Grand Prix de Pau deux D.B 750 à compresseur. Les 100 Cv et 350 kg ne permettront pas à Paul Armagnac et Eugène Martin de rivaliser avec les 250 Cv pour 700 kg des Ferrari, Maserati 250F, Lancia D50 et Gordini T16, à l'arrivée, Armagnac termine dernier à 18 tour du vainqueur, la carrière des D.B en F1 s’arrêtera là.
![Conservatoire De La Monoplace Française, F3 Martini MK12 de 1973](/2017/musee-magny-cours/f3-martini-mk12-de-1973.jpg)
A l'époque les pétroliers comme Motul, Shell, Elf et BP finance une équipe de Formule 3.
![Conservatoire De La Monoplace Française, F2 Alpine Renault de 1964](/2017/musee-magny-cours/f2-alpine-renault-de-1964.jpg)
Elle était à la une du magazine Sport Auto d'avril 1964 sous le titre - L'Alpine F2, la 1ère voiture de course française depuis dix ans.
![Conservatoire De La Monoplace Française, F2 Alpine-Renault A367 de 1974](/2017/musee-magny-cours/f2-alpine-renault-a367-de-1974.jpg)
La voiture présentée est la toute dernière monoplace produite chez Alpine, Jean-Pierre Jabouille, Jean-Pierre Beltoise, Patrick Tambay, Gérard Larrousse et Guy Frequelin se sont illustrés à son volant lors du Championnat d'Europe où en courses de côte.
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Renault RE30B/C Alain Prost](/2017/musee-magny-cours/f1-renault-re30b-c-de-1982.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F2 Rene-Bonnet de 1964](/2017/musee-magny-cours/f2-rene-bonnet-de-1964.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F3 Matra MS7 et MS5](/2017/musee-magny-cours/f3-matra-ms7-et-ms5.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F3 Martini MK21 de 1977](/2017/musee-magny-cours/f3-martini-mk21-de-1977.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Martini MK23 de 1978](/2017/musee-magny-cours/f1-martini-mk23-de-1978.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F2 Martini MK69 de 1993](/2017/musee-magny-cours/f2-martini-mk69-de-1993.jpg)
A la fin de l'année 1977, Martini s'oriente vers de nouveaux challenges et de nouveaux marchés. Dès 1979, Martini engrange sa première victoire grâce à Guy Frequelin sur une MK25 dans le championnat de France de la Montage, le début d'une série qui durera 20 ans.
![Conservatoire-monoplace-française, Martini Ligier MK84 de 2003](/2017/musee-magny-cours/martini-ligier-mk84-de-2003.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, Peugeot Spider 905 de 1992](/2017/musee-magny-cours/peugeot-spider-905-de-1992.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F3 Courtois de 1966](/2017/musee-magny-cours/f3-courtois-de-1966.jpg)
Pour assurer la logistique de la voiture sur les pistes, une Estafette Renault est même transformée. La monoplace motorisée par un 4 cylindres en ligne d'origine Simca ne fera finalement qu’une courte apparition sur le circuit de la Châtre en 1966.
![Conservatoire-monoplace-française, F2 Serval M101 de 1949](/2017/musee-magny-cours/f2-serval-m101-de-1949.jpg)
Fruit de l'imagination de Jean-Gilbert Foury, un pilote Bugatti amateur de l'entre deux guerres, la Serval qui à fait sa 1ère sortie en Suisse au GP du Léman 1949, semble être la première monoplace française à moteur arrière destinée aux courses sur circuit.
![Conservatoire-monoplace-française, F2 Serval M101](/2017/musee-magny-cours/f2-serval-m101.jpg)
![F2 AGS et F3 Pigmee au Conservatoire de la Monoplace Francaise](/2017/musee-magny-cours/f2-ags-et-f3-pigmee.jpg)
La Formule 3 a longtemps été en lever de rideau des Grand Prix de F1, et un marche-pied menant à la discipline reine. C'est le cas pour la firme AGS fondée par Henri Julien en 1969 à Gonfaron dans le Var, dont les efforts entrepris pour arriver au sommet sont récompensés en 1986.
![Conservatoire-monoplace-française., F1 Prost AP03 de 2000](/2017/musee-magny-cours/f1-prost-ap03-de-2000.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Ligier JS5 de 1976](/2017/musee-magny-cours/f1-ligier-js5-de-1976.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Ligier JS7, JS9, JS11/15 et JS17](/2017/musee-magny-cours/f1-ligier-js7-9-11-15-17.jpg)
La JS7 (à gauche) est la première Formule 1 française à moteur français et pilotée par un Français à gagner une manche du championnat du monde (GP de Suède) de F1 instauré en 1950.
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Ligier JS21, JS23, JS25 et JS27](/2017/musee-magny-cours/f1-ligier-js21-23-25-27.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Ligier JS 37 de 1992](/2017/musee-magny-cours/f1-ligier-js-37-1992.jpg)
En 1992 Guy Ligier lâche la barre de l'écurie au profit de Cyril de Rouvre, qui la revend en 1994, alors que l'écurie est dans une situation dramatique à Flavio Briatore.
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Prost Grand Prix AP01 de 1998](/2017/musee-magny-cours/f1-prost-ap01-de-1998.jpg)
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Ligier-Prost JS45](/2017/musee-magny-cours/f1-ligier-prost-js45-1997.jpg)
Les initiales JS, qui sont sur l'ensemble des Ligier, sont un hommage de Guy Ligier à son coéquipier et ami Jo Schlesser, dont l'élan a été brisé en 1968 à Rouen lors du Grand Prix de France.
![Conservatoire-monoplace-française, F1 Prost AP03](/2017/musee-magny-cours/f1-prost-ap03.jpg)
![Haut de page - Back to top Remonter vers le haut de la page](/design/arrow-up.png)